Les commentaires de Gstätter - Dimanche 01

Ca y est, tout le monde est rentré chez lui et je suis le seul à rester dans la capitale de la littérature. En cliquant sur mon commentaire du vendredi, on peut constater que mon prognostic quant à la nationalité du lauréat était le bon. (ce qui n'était pas trop difficile)

Félicitations à Tilman Rammstedt

Hier, j'ai même donné le bon prognostic pour le nom du gagnant. Mais il est bien connu que nul n'est prophète en son pays et comme ma mission ne consistait pas à jouer au loto littéraire, je ne vais pas crier mes prophéties sur tous les toits et me contenterai simplement de féliciter Tilman Rammstedt.

Tilman Rammstedt (Foto ORF/Johannes Puch)

Les textes sont des êtres de l'esprit

Hier, j'ai été quelque peu désagréable avec le jury à cause d'une erreur flagrante de jugement concernant Pedro Lenz. La simple et bonne raison à cela est que je considère que, théoriquement, chaque texte pourrait être aussi mon propre texte. Et, puisque les textes sont des êtres de l'esprit, il faut les protéger aussi farouchement que possible contre tout traitement déloyal, injuste et mauvais.

Lenz doit revenir

Je pense que c'est une bonne proposition de la part du directeur régional de réinviter Pedro Lenz l'année prochaine en guise de dédommagement. Et les membres du jury devrait faire passer le chapeau entre eux et lui payer le billet d'avion afin de lui éviter de refaire 12 heures de train.

Egyd Gstättner (Foto ORF/Johannes Puch)

Une chouette garden-party avec belvédère

Aujourd'hui, j'ai retrouvé ma bonne humeur. Les nouveautés ont fait leurs preuves sur toute la ligne. Il faisait beau comme il n'a pas fait beau depuis longtemps et le prix Bachmann a été une chouette garden-party, avec tente et belvédère ainsi qu'une présentatrice de 3sat qui a été poudrée et repoudrée pendant trois jours sans interruption et sans donner l'impression d'être gênée.

Un monument pour les gagnants

Le jardin du prix Bachmann devant le studio ressemblait à un Wimbledon sans tennis et sans fraises. Peut-être devrait-on introduire aussi un "fruit spécial prix Bachmann". Il est vrai que le temps des fraises touche déjà à sa fin, mais pourquoi ne prendrait-on pas des oeufs à la coque? - ils sont toujours de saison. Et devant le stade dans la Church Road s'érige le monument du premier champion, Fred Perry. Au jardin de l'ORF, il reste encore beaucoup de place, pour Gerd Jonke, Tilman Rammstedt et tous les autres...

 

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